Commentaires et critiques



       

  (Francesca Y. Caroutch)

 

 

       

Lettre de Francesca Yvonne Caroutch à l’auteur datée de 1979.

       

Ces poèmes sont des palais contenant toute la mémoire du monde. Édifices somptueux, intemporels, étincelants de culture, révélateurs de connaissance puisée aux sources du sacré...»

       

 

       

Lettre de Francesca Yvonne Caroutch à l’auteur, datée de mai 1999.

       

Pour le Fidèle d’Amour, voir l’aimée, c’est voir la partie
spirituelle de soi-même dans un miroir. Lorsque je reçus
Le sacrifice du soleil de Théo Crassas, en 1979, cet auteur
m’était parfaitement inconnu. Il n’avait publié, d’après sa
bibliographie, qu’un autre recueil de poèmes, Le miel dans le mal
aux éditions Millas Martin, l’année précédente.

Je fus aussitôt frappée par le flux dionysiaque des visions de ce poète et par son appartenance, consciente ou non, au courant des Fidèles d’Amour, d’origine orientale, chers à Dante, Guido Cavalcanti, Jacques de Baisieux, Frédéric II de Hohenstaufen et son
fils Manfred, à Palerme. («Vivre, c’est mourir d’amour»).

Spontanément, je répondis à Théo Crassas, émue de saluer la naissance d’une nouvelle voix. Il était évident que la poésie était sa raison de vivre et que ce recueil serait suivi de beaucoup d’autres. J’écrivis à ce «fou de poésie», subjugué par ses propres déferlements d’images, quelque chose du genre: «Vos pages
sont des palais contenant toute la mémoire du monde».

Je ne me doutais pas encore à cet instant de l’étendue et de la
profondeur des connaissances de ce poète en matière de littérature, de mythologie, de philosophie, de mystique et de bien d’autres domaines…Je ne vis Théo Crassas que deux fois à Paris, fugitivement, avant son départ définitif pour la Grèce, la terre de ses ancêtres. Mais l’éloignement nous rapprocha. Nos échanges de lettres, bien que sporadiques, furent toujours très intenses. J’eus rapidement la confirmation que ce dépositaire de la poésie sacrée avait reçu le don comme on reçoit la foudre.

Pour cet auteur à contre-courant des modes, le miracle eut lieu sur
la montagne Sainte-Victoire, en Provence, alors qu’il était déjà adulte. D’où la réverbération continue de ses écrits.


Laissons-nous porter, griser, par ces chants intemporels,
scintillant des mille facettes de l’Esprit, du transparent hermétisme
à l’orbe délicieux de l’onde et de l’amour.

       

 

       

Message de Francesca Y. Caroutch en date du 15 mars 2010

       

Chers Castor et Pollux,

Les "Vents du sud" viennent réchauffer ces temps de froidure qui s'éternisent, à Paris.
Quel grand souffle, quelle intarissable fontaine de splendeurs, avec, en filigrane, une exquise culture...
Quel contraste avec Le Printemps des Poètes, souvent réduit à la chansonnette, à l'humour grinçant ou à la prose banale...
Merci pour ce nouveau bain de poésie.
Tel un bain de Jouvence, on ne s'en lasse pas.

       

Affectueux baisers à tous deux.
Francesca


       

 

       

Courriel de Francesca Y. Caroutch à propos du poème
"Le Sacre du Phénix-Licorne", en date du 06 juin 2011.

       

"Très touchée par le merveilleux poème licornien. Théo est bien le digne fils de la galaxie Augiéras - un des rares qui soit à la hauteur, de nos jours.."