Commentaires et critiques



       

  (Athanase Vantchev de Thracy)

 

 

       

Lettre d'Athanase Vantchev de Thracy du 4 novembre 2004

       

Mon cher Théo,

Ce n'est plus de la Poésie! Votre "Eloge de l'Islam" me laisse sans souffle! C'est une tempête de feu dévorant, de lumière paradisiaque, de désirs somptueux, de volupté vertigineuse, de beauté éblouissante! Personne n'a pu, ne peut, ne pourra jamais exalter la Femme musulmane comme vous venez de le faire, cette Femme tour à tour vision diaphane, haleine imperceptible, parfum de mille fleurs, d'eaux vertes, d'îles et de contrées lointaines, cette Femme ange, chérubin, séraphin, chair en braise, chair suave comme le ciel d'Orient, cette Femme tissée de caresses et d'aurore, d'étoiles et de nuit,et douce et bonne et fondante comme des gâteaux raffinés que seules ses mains prodigieuses, douées de tendresse si profondément humaines peuvent encore concevoir, cette Femme si ardemment façonnée, sculptée et glorifiée par votre délirante imagination!

Oui, cher Théo, j'ai adoré les éclats fulgurants de votre génie qui chante avec la même ferveur les célestes mérites de l'Islam que l'Occident dont vous et moi faisons partie, à sa grande honte, ignore. Aussi renie-t-il, refuse-t-il, combat-il une lumière salvatrice qui nous parvient, pure, vierge, immaculée des sables de cette Arabie Heureuse qui vit naître et grandir en Dieu, telle une tige de clarté, l'homme aimable, l'ami fidèle, l'époux attentif, l'humble Prophète des soumis à la Volonté de l'Unique! Une lumière innocente comme le sourire matinal des enfants!

Mes mains tremblent encore après l'intense lecture de ce chef-d'oeuvre! Merci de m'avoir fait offrande de tant d'instants incirconscribles!

Et quels océans de culture! Quel esprit encyclopédique marié à une âme aimante!

       

Votre de tout coeur

Athanase Vantchev de Thracy


       

 

       

Le livre de Théo est un éblouissement permanent. Il a su merveilleusement bien écrire ce qui ne se peut dire par la parole articulée. On y lit, on y boit la prodigieuse sensibilité d'un être pur, profond, silencieux, seul à connaître, à aimer, à vivre les grands enthousiasmes et les profonds désarrois de l'être. Son art de titan sait incliner les splendeurs de l'univers vers les prunelles amoureuses de notre âme et retenir à jamais le soleil au solstice.

       

Athanase Vantchev de Thracy

Lettre à l'auteur datée du 2 mars 2005


       

 

       

Ô très cher Troubadour Taoïste,

Toi, qui as su pénétrer les secrets du brahmanisme et les mystères des réincarnations que subissent les êtres vivants, toi, qui as eu le privilège de naviguer dans les eaux profondes et calmes de la miséricordieuse doctrine du bouddhisme, toi qui as pu parcourir le monde tour à tour monté sur le Hinayâna, le petit véhicule, puis sur le Mahâyâna, le grand véhicule, chars de feu réservés aux initiés, toi qui espères à présent les deux Bodhisattvas Avalokitesvara et Maitreya, toi qui connais le Vajrayana, le magique tantrisme exaltant et mêlant dans une harmonie superbe l'humaine et la divine sexualité des élus, tu as écrit, avec le sang ardent de tes entrailles bouillonnantes et les éclats lumineux de ton esprit fait de la plus pure essence, un livre qui fait trembler d'admiration tout lecteur avisé!

Tu ajoutes, ô Maître orphique, de la lumière à la lumière, de la splendeur à la splendeur, de l'harmonie à l'harmonie, de la perfection à la perfection, de la beauté à la beauté, du Verbe au Verbe! Quels torrents d'images incomparables, quel raffinement dans le délire dionysiaque si proche du calme volcanique des lamas, quelle divine volupté, tendue comme une échelle de diamant entre les abysses de ta chair et les abîmes du ciel, quelles cataractes de savoir, quel rayonnement d'un style tout entier tissé de beauté pure! Ton Véhicule de diamant n'attend que les amants de l'éternel Beau, pour les transporter, enfin unis à eux-mêmes, dans le monde de la sérénité totale que les sages comme toi appellent nirvâna.

J'ai ouvert la première page! Elle a brulé tellement fort mes doigts, elle a enflammé à tel point ma curiosité, elle a gagné si irrévocablement mon adhésion que je n'ai pu m'arracher à ce livre que lorsque, suffoqué par ton art, j'ai eu lu le dernier mot du dernier poème! Les mots n'ont pas assez de mots pour dire la virtuose, la belle gravité de ses textes!

Je reste tout admiration!

       

Paris, le 4 février 2008


       

 

       

Courriel d’Athanase Vantchev de Thracy en date du 15 septembre 2008

       

Il n'est meilleur temps pour moi que le temps où, dans le silence de ma chambre investie par des centaines de livres, j'ouvre un recueil de poésies de Théo Crassas et me plonge dans bonheur d'une lecture que je sais d'avance passionnante. Tout ce que ce prodigieux alchimiste du Verbe touche de son génie, devient or pur. Ile n'écrit pas des montagnes de mots, les bons lui suffisent pour élever des temples somptueux à la Beauté! Il traduit le langage du monde en langage des dieux.
Ayant terminé son dernier livre "La majestueuse inconnue", mes yeux voient dans l'ombre de cette ample et lumineuse poésie plus clair qu'au jour.
Oui, j'ai tourné les pages de cet ouvrage royal comme si je tournais des feuilles de diamant. Ses poèmes donnent vie et portent en eux une lourde charge d'absolu. Il y a dans chaque vers des degrés sublimes du regard. Ils purifient les mains qui tentent de toucher la face du jour!
Et je sais, je sais fermement, que tant que des géants comme Crassas vivent encore sur la terre, le temps ne peut pas être usé. Son amour pour tout ce qui est ouvre une large brèche de lumière, et donc d'espoir, dans la nuit obscure de nos vacillantes existences.

       

Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 15 septembre 2008


       

 

       

Extrait d’une lettre d’Athanase Vantchev de Thracy en date du
29 juin 2009 sur « La Cathédrale des Caresses »

       

C'est en effet une cathédrale, ce brillant recueil de poésies! Théo le magicien, le géomètre absolu des terres généreuses du corps de la femme! Le chantre des harmonieuses courbes de la chair. Ses poèmes, tels des chalandias pourpres fendent la mer de l'imagination! Ces rages de volupté, ces mots débordant d'un pudique concupiscence, ces silences en suspens dans l'abondance du visible! Cette voix unique entrée dans la remémoration! Ah, Théo, comme j'aime les ombres scintillantes qui tourmentent les allées de votre âme délicate, les buissons pleins de tristesse de vos mains, cette musique de votre langue qui inflige des brûlures au coeur!

       

 

       

Lettre d’Athanse Vantchev de Thracy en date du 4 février 2008

       

Taoïste, Ô très cher Troubadour,

Toi, qui as su pénétrer les secrets du brahmanisme et les mystères des réincarnations que subissent les êtres vivants, toi, qui as eu le privilège de naviguer dans les eaux profondes et calmes de la miséricordieuse doctrine du bouddhisme, toi qui as pu parcourir le monde, tour à tour monté sur le Hinayâna, le petit véhicule, puis sur le Mahâyâna, le grand véhicule, chars de feu réservés aux initiés, toi qui espères à présent les deux Bodhisattvas Avalokitesvara et Maitreya, toi qui connais le Vajrayana, le magique tantrisme exaltant et mêlant dans une harmonie superbe l'humaine et la divine sexualité des élus, tu as écrit, avec le sang ardent de tes entrailles bouillonnantes et les éclats lumineux de ton esprit fait de la plus pure essence, un livre qui fait trembler d'admiration tout lecteur avisé!
Tu ajoutes, ô Maître orphique, de la lumière à la lumière, de la splendeur à la splendeur, de l'harmonie à l'harmonie, de la perfection à la perfection, de la beauté à la beauté, du Verbe au Verbe! Quels torrents d'images incomparables, quel raffinement dans le délire dionysiaque si proche du calme volcanique des lamas, quelle divine volupté, tendue comme une échelle de diamant entre les abysses de ta chair et les abîmes du ciel, quelles cataractes de savoir, quel rayonnement d'un style tout entier tissé de beauté pure! Ton Véhicule de diamant n'attend que les amants de l'éternel Beau, pour les transporter, enfin unis à eux-mêmes, dans le monde de la sérénité totale que les sages comme toi appellent nirvâna.
J'ai ouvert la première page! Elle a brulé tellement fort mes doigts, elle a enflammé à tel point ma curiosité, elle a gagné si irrévocablement mon adhésion que je n'ai pu m'arracher à ce livre que lorsque, suffoqué par ton art, j'ai eu lu le dernier mot du dernier poème! Les mots n'ont pas assez de mots pour dire la virtuose, la belle gravité de ces textes!
Je reste tout admiration!

       

Paris, le 4 février 2008.


       

 

       

SOLENNITÉ

       


(ðáíÞãõñéò)

A Théo Crassas


Cet outre-lieu
dans la grande liberté de l’été !


Kifissia de Théo
qui résume dans son ciel intense
la beauté, l’infini, l’éternité
l’impossible, le divin mystère de l’amitié !


Le temps à Kifissia
est ce grêle moineau solitaire
Qui sautille sur les toits !


Je suis là, debout, léger, flottant,
tel un être rompu de fatigue
qui se tient compagnie à lui-même.


Je ferme les yeux pour caresser,
dans le doux soupir de l’instant,
l’image resplendissante
d’un bonheur inespéré !


Le poids de l’air
derrière la vitre
est suave et chaud
comme les paroles
de Théo Crassas
posées sur la claire épaisseur
des pages enchanteresses!

Athanase Vantchev de Thracy

Paris, ce dimanche 4 octobre, Anno Domini MMIX

Je dédie ce poème à mon génial ami, le poète Théo Crassas. Ce petit poème est né après la lecture émue de son dernier recueil de poésies « Le Château des désirs » paru aux Editions Encres vives. Chaque parole y est enchantement absolu et élévation pure.

Glose :

Solennité (n.f.) : du latin solennitas, « fête solennelle ».

Kifissia (ÊçöéóéÜ en grec moderne) : en latin Cephissia ou Kifisia. C’est la plus belle banlieue du nord d’Athènes. Kifissia tire son nom de l’antique rivière Cephissus (Êçöéóóüò). Elle a abrité et continue d’abriter les grandes familles grecques. C’est dans ce paradis fleuri qu’habitent mes amis Théo et Anastase Crassas.


A t h a n a s e V a n t c h e v d e T h r a c y
38 Boulevard Flandrin
75116 Paris
FRANCE
SOLEMNIDAD

(ðáíÞãõñéò)

A Théo Crassas


En otro lugar,
en la gran libertad del verano


? Kifissia de Théo
que resume en su cielo intenso
la belleza, el infinito, la eternidad,
El imposible divino misterio de la amistad!


? El tiempo en Kifissia ,
delicado gorrión solitario
qué brinca sobre los tejados!


Estoy allí, de pie, ligero, flotante,
tal un ser agotado de cansancio
quien se acompana de si mismo.


Cierro los ojos para acariciar
el dulce suspiro del instante,
la imagen resplandeciente
de una felicidad inesperada!


? El peso del aire
detras del cristal
es suave y calido
como las palabras
de Théo Crassas,
posadas sobre el claro espesor
de las paginas encantadoras!


Athanase Vantchev de Thracy
París, este domingo, 4 de octubre, Anno Domini MMIX


Le dedico este poema a mi genial amigo, el poeta Théo Crassas. Este pequeno poema nació después de la lectura conmovida de su última colección de poesías " El Castillo de los deseos " presentado en las Ediciones Tintas Vivas. Cada palabra es encanto absoluto y elevación pura.


Solemnidad (n.f).: del latino solennitas, " fiesta solemne ".
Otro lugar, otra parte, este lugar lejano.

Kifissia (ÊçöéóéÜ en griego moderno): en latino Cephissia o Kifisia. Es el suburbio mas bello del norte de Atenas. Kifissia deriva su nombre del antiguo río Ephesus (Êçöéóóüò) Protegió y continúa protegiendo a las grandes familias griegas. Es en el paraíso florido en el que viven mis amigos Théo y Anastase Crassas.

Tracido al espagnol por Janice Montetouliu
Traduit en espagnol par Janice Montouliu

       

 

       

«Vent du Sud» est une pure merveille. Un déferlement d’images, l’une plus somptueuse que l’autre. Théo est le Prince de la poésie exaltant la Femme. Quelle virtuosité, quelle nitescence des mots, quelle élégance du Verbe aussi, quelle faim de Beauté absolue! La musique de ses vers, c’est son coeur débordant d’ardeur, sa voix lavée de rosée, sa vie qui navigue dans une mer d’affection, c’est toute la plénitude de son être impatient d’embrasser l’univers entier. A l’invisible, à l’impalpable, à l’inatteignable, le génie de Théo oppose la matière dans sa plus belle splendeur et dans sa plus admirable densité! De qui a aimé une fois, l’âme désire toujours le frémissement de l’incommensurable, de l’intarissable amour.

       

Athanase Vantchev de Thracy.
Paris, le 5 mars 2010.


       

 

       

Message d'Athanase Vantchev de Thracy en date du 3 mai 2010,
sur un poème inédit de Theo Crassas:

       

Vent d'Avril


Le poème de Théo: c'est un chef-d'oeuvre! Tout y est parfait! Bien nommer les choses est propre au génie! C'est fantasque, farouche, délicieux, frémissant! J'en suis tout ébloui. Théo est un poète essentiel! C'est l'essentiel dans le coeur d'un homme! Il possède l'art sublime de transmuter spirituellement le monde!

       

 

       

Message d'Athanase Vantchev de Thracy en date du 26 septembre 2010

       

Je viens de lire Jus de mangue. Quelle lumière, quelle force, quelle beauté en ces temps épuisés.
Théo chante en maître absolu toutes choses qui n’ont pas cessé de troubler le coeur des hommes.
Il donne un corps au silence, une grâce aux ombres, une vie à tout ce que son Verbe impérial touche.
J’admire ce désir magnanime, cette fureur d’aimer violente et précipitée qui insuffle de la vigueur et du courage au sang endormi, au fauve assoupi dans le coeur des amants.
J’aime sa généreuse conception panthéiste de la nature. Comme Penthésilée, la reine des amazones, couvre Achille de roses pour mieux le retenir dans ses rets, Théo nous tient dans ses filets d’or par la magie de son parler charnel, par le fleuve brûlant de ses magnifiques images, sa sereine angoisse, sa langue ensorcelante, sa culture d’encyclopédiste.
Théo est le poète de la théologie de l’amour.

       

 

       

Message d'Athanase Vantchev de Thracy en date du 23 mars 2011

       

J'ai fini de lire "Dragon de lumière"!...C'est une pure merveille. Des trésors d'images inattendues et d'une beauté vertigineuse. Une grande âme qui s'essore loin des contingences de la vie quotidienne. La limpide innocence d'un poète de génie qui découvre les abîmes de la chair et les eaux brûlantes du plaisir. La poésie de Théo est une constante fascination. C'est un magicien, un chef d'orchestre olympien qui fait danser, sous sa baguette divine, les atomes de l'univers !

       

 

       

Message d'Athanase Vantchev de Thracy sur "L'Orchidée Royale",
en date du 26 septembre 2011.

       

Mon cher Théo,


Votre dernier recueil «L’Orchidée royale» est une jetée de lumière contre les vitres de l’âme. Ce sont là les pages les plus inspirées et les plus cultivées qu’il m’a été donné de lire cette année.


Vos poèmes sont des rivières de splendeur. C’est une fiévreuse exaltation de la Beauté qui défie la sombre impermanence du temps. C’est la signature d’azur d’une grande âme comme la vôtre sur le camaïeu du ciel oriental.


Je ne peux qu’admirer la native élégance de vos vers.

       

Athanase Vantchev de Thracy


       

 

       

Courriel d'Athanase Vantchev de Thracy daté du 03 mars 20012

       

J’ouvre avec une impatience fiévreuse le nouveau recueil du génial ami et poète Théo Crassas, « Le Danseur-Roy». Je suis aussitôt saisi par cette impétuosité fébrile de la chair, par le grand vent qui anime sans cesse l’esprit de cet immense chantre de la Beauté. Que de lumière humide dans chaque vers, que d’air parfumé soulevé dans chaque strophe. Ce sommet de beauté spirituelle, cette rage d’aimer, cette luxuriance des corps, tout m’enchante. Crassas exalte les noms de ceux qui le font tressaillir d’admiration. Je fais mienne cette profusion de pierres précieuses, de femmes opulentes aux matrices paradisiaques, de paysages versicolores. Déesses indiennes, nymphes grecques, princesses orientales vont en solennelles processions du coeur du poète à son éblouissant ouvrage. Les hommages à l’Inde, à Shiva et à Parvâtî sont d’une extrême magnificence. Théo Crassas est le maître incontesté du divin plaisir et du jardin sublimé des formes de la femme. Le lire est un élévation perpétuelle de la volupté.

       

Athanase Vantchev de Thracy

Le 3 mars 2012


       

 

       

Message de Athanase Vantchev de Thracy en date du 22 novembre 2012

       

Le génie de Théo, tout flammes et frissons, nous entraîne cette fois-ci dans les splendeurs sensuelles de la négritude. Et nous brûlons, en lisant ces vers à l’imagination débridée, comme les arbres d’une forêt touchée par le feu. Le désir, étoile inextinguible, guide le poète dans ses pérégrinations suffocantes, là où la nuit range ses manuscrits passionnants dans la bibliothèque de l’aube. C’est de la pure adelphopoiia, cet art éternel de la relation spirituelle entre deux personnes célébrées par un rituel religieux. Quelles magnifiques guirlandes de pulsations brèves, d’étreintes intensément vigoureuses, de fractions fascinantes, quelle précipitation sempiternelle.
Le Sang nègre, dernier ouvrage étincelant de Théo Crassas, est la révélation de soi-même à soi-même. C’est le vertige continuel devant des femmes exaltées qui attirent lee regard, catalysent l’énergie, traînent le coeur après elle. Une poésie charnelle, incendiaire, serrée, une sorte de lumineuse abstraction que seule l’illimitée concupiscence peut faire naître. Une poésie qui ouvre des abîmes de jouissance et de perplexité.

       

Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 22 novembre 2012


       

 

       

Théo Crassas: Taches rouges sur la lune»

       

Mon très cher Théo, mon génial Ami,

Je viens de lire votre ensorcelant recueil de poésies «Taches rouges sur la pleine lune ». J’ai les mains en feu et le coeur en flammes. Vos vers sont comme un grand vin riche d’un fruité exubérant. Vin nerveux, à la délicieuse persistance gustative. Je vois que le temps n’arrive pas à déposer sa rouille sur la noble serrure de votre coeur infatigablement amoureux, un coeur plein de toutes les pierres précieuses de la terre qu’une trépidante sensualité pose sur la chair toujours éblouissante des femmes que vous chantez. Un verbe qui habille avec une habileté divine les corps lascifs des jeunes filles des parfums les plus raffinés que le génie de la nature ait pu élaborer. Vous avez l’art sublime de remuer l’immobile. Quelle époustouflante alacrité, quel engouement, quel entrain. Et quel sens inouï de la dramaturgie des passions. Que de mots coruscants, brillants, éclatants, étincelants ! C’est La Mecque de la volupté, la Ninive de la concupiscence. Et cette fascinante dromomanie qui vous transporte, en un éclair de soupir, de l’Inde en Amérique, de l’Afrique bouillonnante en cette délirante Espagne où s’accomplissent vos rêves de beauté et vos désirs incendiaires. Vous déshabillez non seulement vos aimées, mais aussi et plus encore les paroles qui les exaltent. Je suis ébloui par vos analogies inspiratrices !
Oui, votre génie est un impénétrable mystère.

       

Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 11 mai 2013