À Tohfa Al-Couloub


Ô toi qui te balances
avec la grâce d’un roseau,
entre tes hanches arrondies
je place mon rêve d’éternité
et mon songe de féerique amour!


Car la perfection de ton coeur
se reflète dans ta croupe
resplendissante comme le soleil
à son zénith!


Et de me présenter
devant ta porte de la Grâce,
comme un émir rutilant
à la tête de son armée
et qui franchit l’entrée de tes jardins,
le sabre tiré au clair!


Car ton corps est une ode chantée
et jouée sur les luths
et adressée à ta Déesse,
la Souveraine de la Terre
et de l’Univers dans sa totalité!


Et cette Reine
d’édifier un kiosque au Paradis,
à chaque fois que je pénètre
dans ta chair,
comme un soleil
à la poursuite d’une lune d’été!


Or, le mouvement de palmes magnificentes
de tes fesses superbes
est une séduction pour les yeux,
un enchantement pour l’âme
et une parabole pour l’esprit!


Et ma prière de s’élever,
ainsi qu’une haute platanaie
vers les cieux
dominés par ton image magique,
ô belle, ô brune,
ô charmante!


L'ABEILLE DU PARADIS

RECUEIL INEDIT. DU 13 AU 21 AVRIL 2008