L’Amour Toujours Jeune


À chaque nouvelle aurore,
je redécouvre ta beauté,
toujours nouvelle pour mes yeux,
et ton amour,
toujours jeune dans mes veines !


Et, à chaque nouvelle étreinte,
ma soif de caresses
redouble d’ardeur
et je deviens alors semblable
à un dromadaire altéré
dans le désert !


Pourtant, rien ne me rapproche plus
de toi que les baisers,
suivis d’étreintes !


Combien de fois j’ai bu
à la coupe de ton corps,
ô toi qui es plus substantielle
que l’eau poissonneuse d’un lac,
plus parfumée qu’un vin
et plus sucrée qu’une liqueur !


Or, je ne suis jamais parvenu
à guérir de mon ivresse
consécutive à la compénétration
de nos âmes
et de nos corps !


Car tout en toi est séduction,
musique et beauté !


En effet, comment pourrais-je envisager de vivre
sans contempler la prairie printanière
de ton pubis,
les douces collines de tes fesses
et la plaine d’Avril
de ton ventre ?


Tu as beau t’éloigner de moi,
ton amour me tient toujours compagnie
où que j’aille,
que je me trouve dans un village perdu
ou dans le palais d’un Roi,
que je sois occupé
à élever une ode
ou à admirer une topaze de la mer Rouge !
Oui, ton amour me rappelle cette parole
d’un poète arabe :
« Seul un être délicat
est capable d’aimer ! »


GATEAUX DE MIEL ET DE HASCHICH

RECUEIL INEDIT. DU 25 AU 31 MARS 2009