À la Dame Douce comme un Rêve
La douleur de l’éloignement
qu’on appelle nostalgie de l’être aimé
me consume quand tu es absente !
Quand tu reviens près de moi,
je guéris de cette passion
pour me plonger dans une autre,
encore plus effrayante, plus terrifiante,
plus affolante, plus dévorante,
plus accablante, plus obsédante,
plus brûlante, plus assoiffante,
plus contraignante, plus consternante,
plus stupéfiante, plus bouleversante,
plus martyrisante, plus ardente,
plus séduisante, plus enflammée,
plus embrasée, plus entêtée,
plus obstinée, plus paralysante,
plus rouge, plus spontanée,
plus pure et plus parfumée !
Or, c’est le surcroît de perfection
et d’harmonie que reçoit ta beauté
dans la proximité
que provoque ce nouveau feu
sur lequel tu jettes l’huile
de ton coeur de colombe éperdue
voltigeant dans le feuillage
d’un géant tamarinier,
auprès d’une mer
chaude et calme
comme une prairie
à quatre heures de l’après-midi !
Je souffre de la sorte
de ta présence
comme de ton absence
et je ne connais la paix
que dans le rêve
porté par ton âme aimante
de femme douce comme un rêve !
LA STATUE DU SOLEIL
RECUEIL INEDIT. DU 30 AOUT AU 06 SEPTEMBRE 2009