Le Bonheur d'Une Après-midi de Juillet


La félicité d'une contrée
se mesure à la splendeur de ses après-midi de Juillet,
quand l'horloge de l'église
sonne la quinzième heure de la journée,
par une très forte température,
cependant que le désir consume
le corps de la femme,
en partant des genoux
et en remontant tout le long des cuisses ambrées
et jusqu'aux fesses hâlées par le soleil!
C'est alors que se raidissent ses mamelons
et que son clitoris devient dur,
comme l'écorce d'un melon!


Comme, en ce moment-là, lui vient l'envie
de se caresser les flancs
et de se frotter les mamelons et le clitoris!
Et quelle ode à l'oiseau
dont toute femme rêve
s'élève alors de son corps
et comme elle exige la pénétration dans le vagin,
de par ses lèvres entrouvertes,
de par son pubis frissonnant,
de par sa chevelure ébouriffée
par le vent caniculaire!


Et des mots d'amour lui échappent,
tel que "mon petit moineau" ou "mon aigle",
ou "mon rossignolet",
tous adressés à l'imaginaire amant!


Comme le haut de ses cuisses et ses fesses
s'arrondissent entre les jasmins et les basilics,
sur la terrasse ombreuse où elle se tient,
en attendant la venue du dieu de la chair!


Cependant, le souvenir d'un contact avec la mer
demeure vif en elle:
C'était quand son petit ami
lui volait des baisers sur la bouche!


Et son fondement se souvient
d'anciennes pénétrations,
où la Terre épousait le Ciel,
en des noces mémorables!


L'ETE IMPERISSABLE

RECUEIL INEDIT. DU 05 AU 17 JUILLET 2012