Le Rêve Brésilien
Ô Marisol,
parfum de mon âme,
tes fesses sont des cassolettes chaudes
que j'aime caresser avec mes paumes ardentes!
J'aime même mener mes doigts
jusqu'à ton fondement,
plus tendre que le crépuscule estival
dans les pays du Nord
et plus coloré que le soleil couchant dans l'océan,
vu à travers les fenêtres de ma maison
qui donne sur le port de Lisbonne,
à l'endroit même où le Tage d'Or
rejoint l'Atlantique miroitant,
cette mer occidentale qui conduisit Pedro Cabral
au Brésil, découvert en l'an 1500
de l'ère chrétienne,
la même mer que, quelques décennies plus tôt,
Henri le Navigateur
rêva de traverser!
Or la mer de ton fondement
mène au Brésil de ton con
à l'odeur enivrante d'huile de coco
mêlée de musc,
oui, au Brésil si fécond en voluptés
et à l'intérieur de la vaste forêt duquel
habitent des tribus indiennes
dont les femmes vont les seins nus
et se balancent sur des hanches très larges
et où la nuit chantent les arbres à musique!
Dis, quel rêve est le plus beau
que le rêve brésilien de ton con
où j'aime faire la sieste,
à demi-éveillé,
afin de mieux savourer
la volupté de mon anéantissement
dans tes bras embaumés!
FEUX PAIENS
RECUEIL INEDIT. DU 29 MAI AU 08 JUIN 2014