Goût d'Absinthe


Ô Marisol,
ma vitale amour,
les champs, les rivières, les mers,
les océans, les sierras, les villes
me tiennent loin de toi,
mais tu me hantes
et je te vois en rêve
ou dans mes rêveries sensuelles au café
ou sur ma terrasse fleurie!


C'est qu'avant que de te connaître,
j'ignorais tout des choses de l'amour
et ce n'est qu'en te connaissant
que je connus la beauté
et que je me suis initié aux mystères du désir,
en épousant les arcanes du plaisir!


N'est-ce pas Ronsard qui disait
que finit bien celui qui meurt en aimant?
Moi aussi, je rêve de mourir
au milieu de tes cuisses écartées,
cependant que je te pénétrerai par derrière
et que la vision de ton corps arrondi
ainsi qu'une sphère charnelle
s'offrira à mes yeux émerveillés
et ivres de volupté,
oui, à mes sombres prunelles,
ces ivrognesses hypnotisées
par ton goût d'absinthe,
de cette absinthe dont meurent
tant de poètes maudits!


LE TAMARIS QUI ESPERE

RECUEIL INEDIT. DU 09 AU 19 JUIN 2014