La Parure de Marisol
Ô Marisol, mon soleil de solstice d'été,
j'ai un faible pour tes hanches,
comme d'autres en ont un
pour les nuages pourpres du crépuscule,
ou pour les feuilles dorées des platanes
ou pour les fleurs doubles des cerisiers
ou pour le chant des rossignols de Mai
ou pour celui ds cigales de Juillet!
Et lorsque je te croise dans la rue,
je me retourne sur ton passage,
afin d'admirer tes hanches superbes,
comme si, au détour d'un chemin de jardin botanique,
j'avais aperçu une magnifique tulipe
qui m'aurait bouleversé le coeur!
Oui, tant je trouve belle ta croupe,
mise en relief par ton short brodé de lapis-lazuli,
mais j'aime aussi à l'excès tes cuisses polies
dont la naissance me met en transe,
en me transportant au Souargâ,
l'Éden hindou où vivent les Apsaras,
ces ballerines célestes qui dansent pour Indra,
le Roi des Dieux,
et sa femme Sâtchi, la Reine des Déesses!
Oh! Comme je voudrais,
en écartant ton short bleu,
pénétrer dans cette partie vraiment divine
de ton corps qui va du haut de tes cuisses
à ta taille fine!
Ô cuisses sublimes,
d'un blanc tirant sur le rose
accablé de soleil,
ô doux petit popotin,
plus beau que celui de Lakshmi,
ô petit con légèrement saillant,
ô taille plus souple que celle de Parvâtî,
comme vous me plaisez,
vous autres ornements de ma belle!
EAU DE CAROUBE
RECUEIL INEDIT. DU 24 JUILLET AU 03 AOUT 2014